Dans un post j’avais dit que je tâcherais d’en faire 2 par semaine, un le mardi, ou je parle des a côtés, la famille, les autres bébés qu’on a croisés, tout ce qui gravite autour de la vie de Zoé, et le vendredi, ce serait tout ce qui la concerne elle directement.

Et bien finalement ça me pèse trop, au départ, je pensais que c’était l’approche de son anniversaire et de tout ce que ça représente qui me rendait de plus en plus mal, mais finalement, ça ne redescend pas, ou peu, depuis.

Pour tester, je n’ai rien écris de nouveau depuis, tout ce que j’ai publié ces 2 dernières semaines était ce que j’avais préparé d’avance, je n’y arrivais pas, mais je n’insistais pas pour autant.

Hier, j’ai pris la décision de lever le pied et d’écrire quand j’en ai envie, pas quand j’avais dit que je le ferais, de façon régulière. (j’ai écris ça il y a plus d’une semaine)

J’ai l’impression que ça va un peu mieux depuis, je sens la pression redescendre un peu et je pense que j’en ai besoin…

Je pense souvent a Zoé, mais quand je pense a elle, je ne le fais pas exprès, et les moments qui me viennent sont aléatoires, parfois positifs, parfois négatifs, mais je ne choisis pas, je laisse venir, ça me fait l’effet que ça me fait été ça passe. Avec ces post je suis obligé de replonger dans des moments compliqués. Pas compliqués parce que difficile à raconter, mais compliqué car on avait de l’espoir et on pensait vraiment que tout allait bien et que tout allait bien aller.

Donc, je lève un peu le pied car c’est vraiment en train de me rendre malade, je me sens comme les jours qui ont suivis son décès et ce n’est vraiment pas bon. Déjà que Manon et moi ne vivons pas tout ça de la même façon, mais là, ça créé encore un plus gros décalage et je n’ai pas envie que ça impact notre couple aussi.

De plus, depuis mon retour je ne vois presque plus personne car j’ai peur du regard des gens (ça fait partie des sujets que je vais aborder) et je sens que ça me fait me renfermer encore plus.

Y repenser activement comme ça, c’est aussi compliqué parce que je n’arrive pas m’empêcher de penser qu’on aurait pu faire quelque chose pour la sauver. Alors que je sais, avec le recul et toutes les infos qu’on a maintenant que ce n’était pas possible, mais cette idée me hante, probablement parce que je n’arrive pas encore à le digérer.

Enfin, je suis aussi tres frustré car je n’ai pas ou peu de retour de ceux qui me lisent. A part quand je mets un message sur FB pour annoncer un nouveau post, je n’ai aucune réaction. Le blog, tel que je l’ai conçu, mais aussi le choix de la newsletter limite beaucoup le champ des possibles, mais j’aimerais trouver un truc pour qu’il y ait plus d’interaction avec ceux qui me lisent. J’ai plusieurs idées, je vais y réfléchir et le mettre en place lors de mon prochain post.

Enfin, sachez que je compte, quoi qu’il arrive, aller jusqu’au bout de la démarche. Vous l’avez vu lors de mon post de vendredi dernier qu’il y a eu des comportements par normaux vis-à-vis de Manon par exemple, et bien il y en a eu d’autres, plus tard, vis-à-vis de moi ou plus grave encore, vis-à-vis de Zoé. Donc, en plus de vouloir rendre hommage a sa mémoire, je souhaite aussi dénoncer certains travers des différents instituts médicaux qu’on a fréquenté, parfois, par simple fénéantise mais aussi parfois par négligence.

Merci à toutes et à tous pour votre soutient et je vous dis à tres vite.